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2018

Rapport Annuel

The Open Data for Development Programme continued to prioritise our 5 core pillars throughout the work with our network partners, with the ultimate aim of using open data in innovative ways to advance better development.

Rapport annuel de DOD – 2018 | OD4D - Open Data for Development

Résumé

Le programme DOD en 2017-2018

L’année 2017 représentait un tournant décisif pour le réseau Données ouvertes pour le développement. Après une évaluation du réseau en grande partie positive, le DOD a commencé à intégrer des apprentissages clés tirés de l’évaluation à la structure du réseau. Une attention supplémentaire a été accordée à la création de carrefours régionaux pour le réseau à titre de centres d’excellence : faire preuve de leadership par rapport aux programmes de données ouvertes dans les pays du Sud, appuyer l’utilisation de données ouvertes et un discours propres au contexte, et établir des liens avec les conversations portant sur la « révolution des données » aux niveaux stratégiques infranationaux, nationaux, régionaux et internationaux. Cette réorientation stratégique a permis au réseau d’effectuer de meilleures recherches, de s’engager dans des dialogues importants qui s’ouvrent concernant les données pour le développement (éthique, algorithmes, et droits à la vie privée), d’appuyer les priorités de développement pertinentes et les occasions propres au secteur, et de continuer à agir comme rassembleurs de parties prenantes au sein des gouvernements, de la société civile, des universités et des entreprises.

En raison de l’orientation renouvelée envers les carrefours du réseau DOD, on a également mobilisé un réseau de conseillers pour DOD. Ces conseillers visaient à fournir des conseils propres au secteur, et ont exploré des domaines de croisement importants, par exemple les statistiques nationales, les villes ouvertes, la gouvernance de données, ainsi que les données et le genre. Ils ont agi comme représentants stratégiques et ont appuyé de nouveaux modèles d’apprentissage pour accroître la compréhension des données et les capacités techniques.

En raison du regain d’intérêt à l’égard du genre, DOD a investi des montants importants pour étudier davantage comment les données ouvertes peuvent favoriser l’égalité entre les sexes. Une nouvelle série d’investissements qui mobilise le réseau DOD a commencé en 2018, notamment pour la lutte contre les fémicides par les données en Amérique latine, l’amélioration de la compréhension des données en Haïti, et les nouvelles innovations en Afrique – qui augmentent lentement le travail dans cette région. Des résultats sont attendus en 2018. Le réseau DOD participe également directement à réunir les données probantes qui favoriseront la progression de l’initiative Gouvernement ouvert et féministe, une priorité absolue de la coprésidence du Canada du Partenariat pour un gouvernement ouvert, qui commence en septembre 2018, avec Nathaniel Heller.

Le réseau DOD a également continué à soutenir les efforts mondiaux pour la mesure et la surveillance des données ouvertes. La dernière édition du baromètre complet des données ouvertes, lancée en 2017, a fourni un aperçu à l’échelle mondiale et une analyse comparative des données gouvernementales ouvertes. De plus, le projet State of Open Data a lancé un processus ouvert et consultatif pour enquêter sur les dix dernières années de données ouvertes: plus de 32 chapitres ont examiné les tendances régionales, les discours propres aux secteurs, ainsi que les thèmes de données croisées, et sont diffusés aux fins de consultation en ligne. Une édition finale est attendue au début de 2019. Le réseau a également contribué à des activités mondiales concernant le partage de nouvelles recherches et d’occasions, en vue d’utiliser les données probantes.

Finalement, le programme a dû faire face à des forces extérieures se rapportant à la stratégie mondiale et aux vents contraires géopolitiques changeants. Des partenariats de financement bien établis ont pris fin, alors que le DOD a atteint le point culminant de son cycle de programmation initial (de 2014 à mi-2017). Par ailleurs, de nouveaux partenariats ont vu le jour, comme l’ajout bienvenu de la Fondation William et Flora Hewlett, qui a ciblé l’établissement de notre nouveau carrefour en Afrique francophone (CAFDO).

En fin de compte, diffuser et utiliser des données ouvertes pour stimuler l’intérêt du public est loin d’être une tendance universelle, et des visions de données ouvertes par défaut sont loin d’être réalisées dans de nombreux secteurs et pays. En même temps, au cours des presque huit ans pendant lesquels les partenaires DOD ont entrepris des activités dans cette sphère, l’infrastructure, les capacités et les discours ont évolué, et ont été adoptés par de nouveaux acteurs. Depuis sa création, le réseau DOD a appuyé plus de 15 gouvernements par du soutien technique, a fourni du soutien au renforcement des capacités à plus de 1 000 personnes, a généré une quantité importante d’apprentissage et a favorisé l’adoption de politiques, en plus d’avoir créé diverses occasions d’exploiter et d’accroître les innovations en matière de données ouvertes, et leur utilisation.

Le prochain plan d’action de DOD, actuellement en phase de planification pour 2018-2020, tiendra compte ultimement des nouvelles tendances, insistera de nouveau sur la recherche et l’apprentissage, l’application des connaissances en vue du changement des politiques, et le renforcement continu des capacités pour les acteurs existants et les nouveaux acteurs, et sur le besoin d’élaborer ensemble des programmes propres au contexte pour encourager un soutien politique continu et des investissements durables dans la sphère des données ouvertes.

Innovation en matière de données ouvertes dans un contexte mondial

“Les données ouvertes n’ont de valeur que dans la mesure où elles répondent aux préoccupations de la société et sont effectivement utilisées pour améliorer la vie des gens”

– Rapport technique provisoire, Réseau de données ouvertes en Afrique (AODN)

Au fur et à mesure que le domaine des données ouvertes a évolué, les discussions sur la valeur des données ouvertes et notre compréhension de la volonté politique, des moteurs et des capacités des gouvernements nécessaires pour fournir des données pertinentes et importantes via des normes qui facilitent leur utilisation et leur réutilisation grâce à l’interopérabilité se sont multipliées. Bien qu’il soit toujours nécessaire de renforcer les compétences de base, différents modèles de collaboration sectorielle apparaissent aujourd’hui pour souligner les utilisations potentielles des données ouvertes.

Maintenant plus que jamais, des données plus diverses de sources variées sont créées et diffusées, ce qui crée de nouvelles possibilités en matière d’innovation envers les objectifs de développement durable, ainsi que de nouvelles occasions pour le partage ouvert et éthique des données pour servir l’intérêt public de différentes manières.

Une majorité des données gouvernementales du monde encore inaccessibles

Le baromètre des données ouvertes de 2016, publié en 2017 et appuyé par le réseau DOD, a révélé quelque chose d’important : jusqu’à 9 ensembles de données gouvernementales sur 10 sont encore inaccessibles. Avec l’émergence de sources de données novatrices, et de multiples systèmes dans les pays qui produisent ou utilisent des données, il est important de réfléchir à la manière dont les systèmes peuvent communiquer entre eux pour faciliter une meilleure collecte ou utilisation des données, en tenant compte des défis éthiques et opérationnels de l’interopérabilité.

Les grandes questions : Données massives, données ouvertes, éthique, IA et algorithmes

De nouvelles sources de données, comme les données du secteur privé provenant de téléphones mobiles et de satellites, les données recueillies par les citoyens, ainsi que les données des ONG mondiales, ont un grand potentiel de combler les lacunes dans les données existantes, mais les techniques pour valider et utiliser ces données sont encore à l’étude. De nouveaux mécanismes d’analyse et de prise de décisions, comme l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle, tirent parti du partage de données et des données ouvertes. Une nouvelle sphère politique complexe voit le jour, et elle cherche à mettre à profit le pouvoir du partage des données et l’analytique avancée, tout en garantissant le droit à la vie privée et les autres droits. Cette conversation va au-delà des aspects techniques et sociaux des données ouvertes pour envisager de nouveaux cadres juridiques et de gouvernance pour gérer les nombreuses sources de données pour le développement.

Les capacités : Encore un défi de taille

La compréhension des données n’est qu’une des nombreuses lacunes en matière de capacité des données ouvertes qui pose un problème à la communauté de données ouvertes. Les lacunes technologiques, les défis liés aux ressources humaines, l’accès insuffisant à des données significatives, les restrictions linguistiques, et les défis en matière de modèle opérationnel continuent tous d’être des difficultés qu’il faut surmonter. Cela dit, des progrès importants ont été réalisés à l’égard de ce domaine, et de nombreuses nouvelles communautés ont vu le jour.

Ouverture menacée : Inégalités, lacunes en matière de données, démocratie

Les données ouvertes ne sont pas neutres, et il y a souvent des implications politiques dans la détermination de celles qui sont reconnues et celles qui ne le sont pas.

Prendre au sérieux les enjeux de genre : Le genre était l’un des nouveaux thèmes émergents, et le réseau Données ouvertes pour le développement (DOD) prend en considération ces tendances dans ses efforts de diffuser à grande échelle les approches fondées sur les données ouvertes qui peuvent améliorer la vie des citoyens partout au monde.

2017 | 2018

Données ouvertes pour le développement en action

PREMIER OBJECTIF

Catalyser la prise de mesures régionales et mondiales en matière de données ouvertes

ÉTABLIR LE PLAN D’ACTION

Diriger la communauté régionale en ce qui concerne l’innovation en matière de données gouvernementales ouvertes

Nos carrefours régionaux ont activement soutenu le rassemblement et la mobilisation de différentes parties prenantes pour des discussions importantes dans leurs communautés régionales par des dizaines d’activités et d’événements, y compris les conférences régionales clés suivantes :

  • Cinquième conférence Condatos-Abrelatam au Costa Rica en 2017
  • Première Conférence d’Afrique Francophone sur les Données Ouvertes (CAFDO) en juin 2017, au Burkina Faso
  • Conférence sur les données ouvertes en Afrique, en juillet 2017, à Accra
  • Participer à des forums importants, comme le Forum mondial des Nations Unies sur les données

Politiques et défense

Intégrer les données ouvertes au programme mondial

  • Appuyer la politique en matière de données ouvertes au Costa Rica : En partenariat avec la Fondation de l’Organisation des États américains (OEA), le pôle régional Initiative de données ouvertes d’Amérique latine a aidé la société civile et le gouvernement costaricain à rédiger une politique sur les données ouvertes, que le président du Costa Rica a paraphée le 27 avril 2017.
  • Open Data Watch, un partenaire du réseau DOD, soutient les efforts des bureaux nationaux de statistique pour rendre leurs données accessibles au public : le séminaire du vendredi de la Commission de statistique des Nations Unies (CSNU) en 2017 portait sur les données ouvertes – une première pour la Commission, et des représentants ont expliqué comment ils se servent de l’Open Data Inventory. Dans le sillage des résultats de la séance de travail, la CSNU s’est officiellement engagée à répondre aux questions pratiques pour rendre les données ouvertes et accessibles dans le contexte des systèmes statistiques nationaux.
  • Sommet des Amériques : L’ILDA a rassemblé bon nombre de parties prenantes et a rédigé la déclaration préalable au Sommet des Amériques à l’intention des chefs d’état, qui présentait le travail à faire et des suggestions sur la transparence, le gouvernement ouvert, la technologie civique, le processus ouvert d’octroi de contrats, la liberté d’expression, l’égalité entre les sexes et la protection des droits de la personne dans les Amériques. De plus, les discussions ont été largement éclairées et appuyées par l’ensemble de données sur la lutte contre la corruption, financé par le programme Données ouvertes pour le développement.

DEUXIÈME OBJECTIF

Aider les gouvernements

Diffuser des données ouvertes n’est pas seulement une entreprise technique – il faut souvent trouver de nouvelles manières de travailler et de nouvelles compétences pour travailler ouvertement avec une variété de groupes dans les services publics, et à l’extérieur de ceux-ci. Le programme DOD a toujours appuyé les dirigeants politiques ainsi que les hauts fonctionnaires au moyen de l’apprentissage par les pairs, comme le Open Data Leaders Network, la formation, et le soutien technique, y compris des conseils stratégiques, du soutien pour la mise en oeuvre de normes précises, et plus encore.

Création de réseaux de dirigeants du gouvernement

Former des leaders au sein des gouvernements est essentiel pour aider à susciter des changements, à mettre en oeuvre des politiques de données ouvertes de façon efficace, et à débloquer la valeur des données pour la société. La formation en ligne, les forums de discussion et les rassemblements stratégiques de réseaux de pairs réunissent des dirigeants de gouvernement qui mettent en oeuvre des initiatives de données ouvertes dans leur propre pays, qui sont situés un peu partout dans le monde. Au final, plus de 500 personnes ont participé à ces activités jusqu’à maintenant.

Soutien technique pour les gouvernements

En 2017, le DOD a travaillé avec des carrefours régionaux et d’autres partenaires pour fournir du soutien directement aux gouvernements pour des initiatives sectorielles, la mise en oeuvre de nouvelles normes et de nouveaux guides, et plus encore. Haïti, le Costa Rica, la Colombie, le Salvador, la Sierra Leone, le Chili, l’Uruguay, la Jamaïque, le Guatemala, l’Indonésie et l’Argentine en ont bénéficié en 2017-2018.

En 2018, le réseau Données ouvertes pour le développement (DOD) a établi un partenariat thématique pour faire progresser les données ouvertes à l’échelle du Partenariat pour un gouvernement ouvert. Ce partenariat vise à accroître le soutien aux engagements de transformation en renforçant les capacités de planification et de mise en oeuvre plus efficace des initiatives de données ouvertes, en particulier dans les pays en développement.

TROISIÈME OBJECTIF

Accroître l’utilisation des données ouvertes et l’innovation connexe dans les pays en développement

Application des innovations à grande échelle

Le réseau DOD continue de mettre à profit des travaux antérieurs qui ont donné la priorité aux normes, à l’interopérabilité, aux plateformes en accès libre, à l’octroi efficace de licences, et à la recherche-action qui consigne l’apprentissage sur la mise à l’échelle. En 2017, le réseau DOD effectue des investissements ciblés dans des secteurs ayant un potentiel important d’avoir des répercussions sociales et économiques. Parmi ces domaines, on peut nommer les processus ouverts d’approvisionnement et d’octroi de contrats, la santé, les nouvelles recherches dans les méthodologies intégrant la sexospécificité, le journalisme de données, la lutte contre la corruption, la mobilité urbaine, la mobilisation de nouvelles technologies pour mesurer la qualité de l’air, les données d’enquête et l’agriculture, l’investissement dans des villes résilientes, et la mise à l’essai de modèles fondés sur des données probantes pour fournir de meilleurs services de santé aux réfugiés, et l’adoption de technologies éprouvées à plus grande échelle..

Formation de la société civile et des utilisateurs de données

En 2017, le réseau a expérimenté de nouveaux modèles pour former les utilisateurs de données. Les partenaires ont exploré divers modèles pour offrir du soutien. En Haïti, le Caribbean Open Institute et la School of Data a fait l’essai d’un module de formation auprès de 300 jeunes femmes portant sur des compétences se rapportant aux données, dans le but d’appuyer leur accès accru à un emploi. Dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, le soutien à la formation au journalisme de données visait à aider les journalistes, ainsi que la société civile, à utiliser les données de nouvelles façons efficaces. En Amérique latine, des camps gouvernementaux et des tables rondes ont étudié de nouvelles normes de données. En Afrique, ils font l’essai de l’impact de chercheurs intégrés qui aident à renforcer les capacités au sein des organisations, et de points de contact dirigés dans le pays qui appuient le travail supplémentaire.

QUATRIÈME OBJECTIF

Suivi de l’incidence pour comprendre la relation entre les données ouvertes et le développement

Projet State of Open Data

Le projet State of Open Data consiste d’un exercice collaboratif visant à faire un bilan d’articles synthèses courts qui font le point sur le milieu des données ouvertes, particulièrement dans les communautés, dans les différents groupes de parties prenantes, dans les différentes régions, ou à la lumière de questions transversales clés. Ce projet doit produire, au début 2019, une dernière édition de la publication phare qui servira de référence principale et de déclencheur à l’intention des décideurs, des praticiens et des chercheurs. Cette publication sera fondée sur les outils de mesure DOD (données ouvertes pour le développement) qui examinent déjà l’offre et la demande en données ouvertes et la recherche qui soutient un nombre croissant de communautés dans diverses régions et divers secteurs.

Appui de l’adoption de la recherche

Dans le but de remédier aux lacunes linguistiques et de favoriser l’adoption de politiques, l’ILDA a mis en place l’initiative RIGA (Repositorio de Investigaciones Cuantitativa y Cualitativa sobre Innovaciones en Gobernanza) pour le développement afin de partager les données en espagnol provenant de la recherche sur les données ouvertes.

Mesurer ce qui donne des résultats

Le programme DOD soutient une édition spéciale du baromètre des données ouvertes, qui se concentre sur l’Afrique, et qui devrait être presque terminée à la fin de 2018. Parallèlement, la CAFDO cherche à s’assurer que les francophones aient accès à du matériel contextuel.

Recherche individuelle

On prend en compte des livres blancs, des publications à comité de lecture et du matériel d’apprentissage sur différents sujets, comme l’IA, le droit à l’information, les données ouvertes et la santé, la lutte contre la violence sexospécifique, le renforcement des capacités, les données des capteurs, l’établissement des coûts et les modèles d’entreprise pouvant être appliqués à grande échelle, le journalisme de données, la pédagogie et plus encore.






Données ouvertes et genre

Le réseau DOD a continué à donner la priorité au soutien à l’innovation pour l’égalité des sexes et la transformation des rôles sexospécifiques. Par exemple, en Amérique latine, le réseau a travaillé avec l’Organisation des États américains et les gouvernements dans la région pour aider à prévenir et à abolir la violence faite aux femmes, et a catalysé des mesures pour recueillir des données fiables sur la violence familiale et les homicides envers les femmes.

La recherche du réseau Données ouvertes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord tentera surtout d’analyser le statut des données et l’accessibilité au sein du secteur agricole au Soudan, en accordant une attention particulière aux femmes du secteur et à la mesure dans laquelle les données qui concernent les femmes, ou qui leur sont destinées, ont été recueillies, gérées ou utilisées dans des études sur le secteur.

De concert avec le gouvernement du Canada et le Partenariat pour un gouvernement ouvert, on a créé l’initiative Gouvernement ouvert et féministe, pour recueillir plus de données probantes sur les retombées positives pour la gouvernance d’un modèle de gouvernement ouvert fondé sur la technologie. Les processus de gouvernement ouvert qui comprennent la lutte contre la corruption, la budgétisation participative et d’autres initiatives de transparence et de responsabilisation ont eu du mal à inclure pleinement les femmes et d’autres groupes traditionnellement exclus en raison de l’asymétrie du pouvoir. Le réseau DOD dirige une part importante du travail initial et des consultations.

Bien que les défis liés à l’attention accordée à l’enjeu et les défis en matière de capacité existent toujours, l’accent renouvelé a donné lieu a beaucoup plus d’activités, et on prévoit qu’il y aura de résultats plus solides en 2019-2020.

Défis et leçons retenues

Alors qu’une nouvelle phase d’investissements est terminée, le programme Données ouvertes pour le développement (DOD) visera à intégrer des mécanismes de suivi, d’évaluation et d’apprentissage par les pairs plus solides aux projets pour la période 2016-2020. Le DOD s’inspirera aussi fortement des recommandations formulées dans l’évaluation externe du programme. Ces mécanismes continueront d’inclure des appels de groupe, le partage des connaissances et des efforts pour construire une plus grande communauté de pratique – particulièrement pour les personnes du réseau qui s’engagent directement dans les pays en développement.

De plus, la maturité et les priorités régionales (et nationales) diffèrent considérablement au sein du réseau, ce qui peut rendre la collaboration plus difficile. Un processus est en cours pour mettre en place un programme d’apprentissage et un forum de soutien par les pairs afin de formaliser les collaborations entre les carrefours et les conseillers.

Enfin, on continuera à faire progresser un programme de changement fondé sur des données probantes, notamment en soutenant un suivi qui permet de mieux documenter les résultats. Il est nécessaire de mettre en permanence l’accent sur l’application des connaissances, la documentation de l’apprentissage et la communication stratégique dans le but d’influencer les parties prenantes principales et les milieux des politiques, à titre tant de réseau que d’acteurs et d’organismes individuels.